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Quels défauts peut-on citer lors d’un entretien d’embauche ?

La question des défauts en entretien d’embauche est un grand classique qui peut déstabiliser même les candidats les plus aguerris. Pourtant, bien préparée, cette question peut devenir une opportunité de vous démarquer. Dans cet article, nous vous livrons nos conseils d’experts pour aborder sereinement ce sujet délicat et transformer vos faiblesses en atouts aux yeux des recruteurs.

En bref

Lors d’un entretien d’embauche, citez des défauts pertinents et honnêtes, mais non rédhibitoires pour le poste visé. Expliquez comment vous travaillez à les surmonter et transformez-les en points forts. Préparez-vous à l’avance et adaptez votre réponse selon le poste. Soyez sincère tout en restant professionnel.

Comprendre l’objectif de cette question en entretien

En vous interrogeant sur vos défauts, les recruteurs cherchent avant tout à évaluer votre capacité d’auto-analyse et votre honnêteté. Ils veulent voir si vous êtes capable de vous remettre en question et de travailler sur vos points faibles. Cette question leur permet également de vérifier l’adéquation entre votre profil et le poste à pourvoir.

Au-delà de vos réponses, les recruteurs seront attentifs à votre attitude face à cette question délicate. Votre aisance à y répondre et la pertinence de vos exemples en diront long sur votre maturité professionnelle et votre capacité à vous améliorer.

Les erreurs à éviter en parlant de ses points faibles

Pour ne pas compromettre vos chances, évitez ces pièges courants :

  • Dire que vous n’avez aucun défaut
  • Citer des défauts trop graves ou rédhibitoires pour le poste
  • Utiliser des clichés comme « je suis trop perfectionniste »
  • Donner une longue liste de défauts sans les contextualiser
  • Mentionner des défauts personnels sans lien avec le travail
  • Critiquer vos anciens employeurs ou collègues
  • Paraître sur la défensive ou mal à l’aise

Top 10 des faiblesses acceptables à mentionner

DéfautComment le présenter positivement
ImpatienceSoulignez votre dynamisme et votre envie d’avancer rapidement
PerfectionnismeMettez en avant votre souci du travail bien fait et votre rigueur
TimiditéExpliquez que vous êtes à l’aise une fois en confiance
StressMontrez comment vous le canalisez pour être plus performant
Difficulté à déléguerInsistez sur votre implication et votre sens des responsabilités
Manque d’organisationDécrivez les méthodes que vous mettez en place pour vous améliorer
Difficulté à dire nonSoulignez votre volonté d’aider et votre esprit d’équipe
Trop direct dans la communicationMettez en avant votre franchise et votre authenticité
Manque de confiance en soiExpliquez comment vous travaillez à vous affirmer davantage
Difficulté avec les délais serrésInsistez sur votre souci de qualité et votre capacité d’adaptation

Comment transformer ses faiblesses en atouts

La clé pour bien présenter vos défauts est de les contextualiser et de montrer comment vous les transformez en forces. Par exemple, si vous mentionnez votre impatience, vous pouvez dire : « J’ai tendance à être impatient, ce qui peut parfois créer des tensions. Cependant, j’ai appris à canaliser cette énergie pour impulser une dynamique positive dans les projets et motiver mes collègues à atteindre nos objectifs dans les temps. »

Une autre approche consiste à expliquer comment vous compensez vos faiblesses. Si vous avez du mal à vous organiser, vous pouvez dire : « Je reconnais que l’organisation n’est pas mon point fort naturel. C’est pourquoi j’ai mis en place un système rigoureux de to-do lists et de rappels qui me permet de rester efficace et de ne rien oublier. »

Préparer sa réponse : les étapes clés

Pour aborder sereinement cette question, suivez ces étapes :

  1. Introspection : Analysez honnêtement vos points faibles professionnels.
  2. Sélection : Choisissez 2-3 défauts pertinents mais non rédhibitoires pour le poste.
  3. Contextualisation : Préparez des exemples concrets illustrant ces défauts.
  4. Solutions : Réfléchissez à comment vous les surmontez ou les améliorez.

N’hésitez pas à vous entraîner à voix haute ou avec un proche pour gagner en aisance et en naturel.

Adapter sa réponse selon le poste visé

Il est crucial d’ajuster votre réponse en fonction du poste pour lequel vous postulez. Pour un poste de commercial, évitez de mentionner votre timidité ou votre difficulté à communiquer. En revanche, pour un poste de comptable, ces défauts seront moins problématiques.

Analysez attentivement la fiche de poste et identifiez les compétences clés requises. Assurez-vous que les défauts que vous citez ne remettent pas en cause votre capacité à remplir ces missions essentielles. Si possible, choisissez des défauts qui pourraient même s’avérer être des atouts dans certaines situations liées au poste.

Les réactions à avoir face aux questions de suivi

Après avoir mentionné vos défauts, attendez-vous à des questions complémentaires du recruteur. Il pourrait vous demander des exemples concrets de situations où ces défauts se sont manifestés, ou comment vos anciens collègues les percevaient.

Restez cohérent dans vos réponses et n’hésitez pas à développer vos explications. Si le recruteur insiste sur un point particulier, c’est peut-être qu’il y accorde de l’importance pour le poste. Profitez-en pour rassurer sur votre capacité à gérer ce défaut dans le contexte spécifique de l’entreprise.

Témoignages : ce qu’en pensent les recruteurs

Marie Dupont, DRH dans une grande entreprise de services, nous confie : « Ce qui m’intéresse, ce n’est pas tant le défaut en lui-même que la façon dont le candidat l’aborde. Je recherche des personnes capables de se remettre en question et de travailler sur elles-mêmes. »

Pour sa part, Pierre Martin, consultant en recrutement, explique : « Les candidats qui me marquent sont ceux qui parviennent à transformer leurs faiblesses en atouts. Cela démontre une vraie intelligence émotionnelle et une capacité d’adaptation, des qualités très recherchées aujourd’hui. »

Enfin, Sophie Legrand, recruteuse dans le secteur IT, ajoute : « Je préfère un candidat qui admet honnêtement ses défauts plutôt que quelqu’un qui se prétend parfait. L’important est de montrer qu’on est conscient de ses axes d’amélioration et qu’on travaille dessus. »

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